Exposition Étienne Viard
Pour la deuxième année consécutive, la ville de Ceyrat accueille une sculpture monumentale installée devant les portes de La Griffe, ainsi que douze reproductions photographiques des œuvres d’Étienne Viard, dispersées dans les rues, qui invitent les passants à un dialogue intime avec la création artistique. Un murmure, un souffle, une vibration.
Les œuvres en acier d’Étienne Viard interrogent, provoquent, émeuvent, et nous emportent par la poésie des lignes épurées qui résonne en chacun de nous.
Organisée à l’initiative de Joseph Vebret, conseiller délégué à la Culture, avec la complicité active de Bernard Aujon, commissaire de l’exposition, cette installation artistique s’étalera sur toute l’année 2025.
L’œuvre
La sculpture « Tempora I » est présente devant La Griffe pour l’année 2025.
L’exposition urbaine
12 reproductions des œuvres d’Étienne Viard sont exposées dans les bourgs de Ceyrat et Boisséjour.
L’artiste
ÉTIENNE VIARD est un sculpteur français né en 1954. Il s’intéresse d’abord à la céramique, puis, très rapidement se consacre à la sculpture. Il apprend ainsi à manier l’acier en direct. Il s’inspire du mouvement minimaliste qui réduit l’essentiel du vocabulaire plastique à l’un de ses composants élémentaires : la ligne. Cette ligne fragmentée, étirée, courbe, allongée ou droite repose sur un équilibre fragile. Largement inspiré des formes et ondulations végétales et minérales, il s’emploie à poursuivre le travail du mouvement qui se caractérise par une mise sous tension précaire et perpétuelle. Définit comme un « sculpteur d’acier » Étienne Viard utilise principalement l’acier corten dont l’aspect de corrosion superficiel confronte l’installation à son environnement.
« Sans jamais faire appel à une image précise, sans jamais désigner la chose et sa ressemblance, les sculptures d’Étienne Viard évoquent une rivalité et une sensualité ». Laurent Boudier, journaliste et critique d’art.
« Réaliser ces volutes, obtenir cette mollesse, poursuivre cette fluidité, cette quasi viscosité, autant de termes bachelardiens, depuis un matériau qui ne le permet pas – ce lourd et dense acier qui s’y oppose – constitue la plus évidente preuve du projet plastique d’Étienne Viard ». Dominique Païni, historien de l’art, essayiste, et commissaire d’exposition français.